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Perte de poids

La perte de poids est un phénomène extrêmement répandu dans notre société. Qu’il s’agisse d’une question purement esthétique ou pour des raisons de santé, la perte de poids est couramment contrôlée par des régimes et, plus rarement, par des chirurgies.

Beaucoup de facteurs entrent en jeu lorsqu’il s’agit de perdre du poids par soi-même ou sous surveillance d’un spécialiste. Il existe des tonnes de régimes et diètes de toutes sortes, passant du rétrécissement de l’estomac à la méthode du jour. Dans tous les cas, la perte de poids efficace passe par et pour un corps en santé.

Le surpoids

Les graisses (lipides) servent à stocker l’énergie dans le corps, tout comme les sucres (glucides). Si les sucres permettent de stocker un peu d’énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d’énergie, dans peu d’espace. Elles sont stockées dans des cellules appelées adipocytes. Lorsque celles-ci stockent plus de graisse qu’il n’en est dépensé, elles grossissent et créent un surpoids. Si les adipocytes arrivent à saturation et doivent se multiplier pour arriver à stocker les graisses, on parle alors d’obésité.

Il existe différentes méthodes d’évaluation du poids d’un individu. Outre la masse, il s’agit d’évaluer si le rapport poids/taille est convenable. La méthode d’évaluation la plus courante est l’indice de masse corporelle (IMC). On l’obtient en divisant la masse (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres) de la personne. Un IMC normal pour un adulte sera entre 18,5 et 25. On parlera de surpoids entre 25 et 30, d’obésité au-delà de 30 et d’obésité morbide au-delà de 40. Il existe un autre calcul de surpoids : le rapport tour de taille/tour de hanches. Pour un poids santé, il doit être inférieur à 1 chez l’homme et à 0,85 chez la femme. Il est à noter que, outre la morphologie différente de l’homme et de la femme, les graisses sont aussi réparties différemment chez l’un et l’autre. Premièrement, les graisses représentent 20 à 25% du poids de la femme, alors qu’elles ne sont responsables que de 10 à 15% du poids de l’homme. Ce poids s’accumule généralement sur le thorax et l’abdomen de l’homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Enfin, dans les deux cas, le surpoids est néfaste et peut entraîner des problèmes cardio-vasculaires pour l’homme et articulaires pour la femme. 

Causes

Le surpoids est souvent le résultat d’un déséquilibre entre l’apport énergétique total et la somme des dépenses énergétiques. Si la somme des calories apportées par les glucides, les lipides et les protéines est plus grande que la dépense d’énergie, l’organisme stocke une partie de l’apport sous forme de graisse dans le tissu adipeux.

En ce qui concerne l’alimentation, la quantité n’est souvent pas la seule variable à contrôler. La qualité joue beaucoup. Il est important de distinguer l’apport énergétique d’un sucre complet versus un raffiné, ou d’une huile pressée à froid comparée à celles extraites à chaud, ce qui élimine une bonne partie des apports bénéfiques, par exemple.

Alimentation

Les types de lipides de l'alimentation sont les suivants, avec les propriétés suivantes pour l'organisme :

Stérols :

• Cholestérol (aux 2/3 fabriqué par le foie) : Le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le "bon cholestérol" (HDL) et le "mauvais" (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol.

• Phyto-stérols (Huiles, cacao, fruits, légumes) : Régulation du niveau de cholestérol. Propriétés anti-inflammatoires. Diminution des risques de cancer et d’hyperblastie de la prostate. Renforcement du système immunitaire. Augmentation du taux de DHEA.

Tocophérols :

• Alpha (Vitamine E), Beta, Gamma, Delta Huiles (sauf palme et coprah) : Antioxydants : baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers

• Phospholipides et sphingolipides (Œuf, soja, germe de blé) : Utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.

Acides gras :

• Saturés (Viandes, beurre, crème, huile de maïs…) : Augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés Trans qu'ils contiennent.

• « Insaturés Trans » (Huiles raffinées, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarché, margarines solides, biscuits secs, d’apéritif, craquelins, pâtisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et pates à tarte industrielles, produits panés, pates à tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de bœuf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation très forte des risques C.V. : hausse du mauvais cholestérol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon !

• « Mono insaturés (cis) », dont les O9 : (Huile d’olive, huiles végétales, graisse de canard, d’oie, chocolat) : Diminution des risques C.V.

• Poly-insaturés Oméga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacés) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Les O3 nécessitent suffisamment de O6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de O3 consommées dans les pays développés sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux O6.

• Poly-insaturés Oméga-6 (Huiles de pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja, colza, olive, graisses de volailles) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en O6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'O6.

La consommation de sucre fournit de l'énergie à court terme, mais il ne peut pas être stocké tel quel dans l'organisme. Une partie du sucre consommé peut être utilisé tout de suite pour fournir de l'énergie si nécessaire (dans les minutes qui suivent), une autre partie sera emmagasinée dans le foie et les muscles (utilisation dans les heures qui suivent), et une autre sera transformée en graisses qui seront stockées dans les couches adipeuses.

Il est conseillé de consommer le sucre de canne complet car il contient tous les nutriments contenus dans la canne à sucre : une fois traité et raffiné il contient 50 à 60 fois moins de sels minéraux et plus aucune vitamine (le rapadura contient des vitamines B1, B2, B5 et E).

Manger uniquement du sucre complet à la place du sucre blanc permettrait d'équilibrer notre alimentation en apportant tous les nutriments absents du sucre raffiné et de réduire fortement le nombre de caries dentaires (calcium, potassium et magnésium réduisent l'acidité de la salive favorable aux bactéries).

Dans tous les cas, il est important de réduire la consommation de sucre au minimum : comme pour tous les sucres simples, des vitamines et minéraux sont nécessaires pour métaboliser le saccharose (principalement des vitamines B1 et du magnésium). Manger du sucre raffiné en grandes quantités monopolise ces ressources essentielles et crée des carences.

Un adulte mange en moyenne 100 grammes de saccharose par jour, dont plus de 70% sous forme ajoutée dans les produits transformés. Or, les apports quotidiens recommandés en glucides sont de 200 à 250 grammes ,dont moins de 10% sous forme de glucides simples.

Qu'il soit blanc ou complet, le sucre contient toujours 4000 kilocalories par kilogramme, soit 17000 kilojoules. De plus, il crée une dépendance pouvant entraîner hypoglycémie, diabète et obésité. Manger beaucoup d'aliments sucrés n'entraîne pas forcément ces troubles s'ils sont associés à une alimentation équilibrée : un régime alimentaire équilibré ne se base pas sur un rapport sucres simples / sucres complexes, mais sur le calcul des indices glycémiques de tous les aliments ingérés dans la journée.

De manière très paradoxale, certains régimes alimentaires peuvent favoriser la prise de poids. Par exemple, s’il y a perte de la masse musculaire, le métabolisme ralentit et le surpoids revient très rapidement. La plupart des exemples liés à ce phénomène sont des régimes centrés sur l’apport protéique.

 

Conséquences

Une personne souffrant de surpoids (ou d’obésité) peut connaître plusieurs inconvénients. Il s’agit de phénomènes qui retiennent constamment l’attention de la médecine et qui font l’objet de multiples études.

Outre les problèmes physiques, le surpoids peut entraîner des complications psychologiques, sociales et même, dans les cas extrêmes, une perte d’acuité cognitive.

 

Traitements

Chirurgie bariatrique

La chirurgie bariatrique consiste à restreindre l'absorption des aliments, diminuant, de fait, l'apport calorique journalier. Il s'agit d'une technique lourde, réservée en cas d'obésité majeure avec échec des différentes tentatives de régime. Une évaluation et un suivi psychologique sont nécessaires.

Elle regroupe un ensemble de techniques qui peuvent être classées en deux types principaux d’interventions.

• Les premières visent à réduire la capacité gastrique, c’est-à-dire le volume utile de l’estomac, et/ou, à réduire la vitesse de vidange de l'estomac afin d'obtenir un sentiment de satiété plus rapidement (anneau gastrique).

• Les secondes, dites mixtes, associent à cette restriction gastrique la création d’un système de dérivation dans le tube digestif afin de diminuer l’absorption des éléments nutritifs par l’intestin. Ces techniques sont pratiquées par incision de la paroi abdominale (laparotomie) et, depuis quelques années, presque toutes peuvent aussi être réalisées par laparoscopie.

L’analyse des données disponibles indique que les différentes techniques de chirurgie bariatrique sont efficaces et sécuritaires.

Dans l’ensemble, les techniques mixtes, qui associent restriction gastrique et malabsorption intestinale, sont plus efficaces que les interventions qui ne font que réduire la capacité gastrique.

Les techniques laparoscopiques offrent quant à elles de nombreux avantages, comme une réduction de la durée d’hospitalisation, bien qu’elles ne soient pas exemptes de complications. Seules deux approches laparoscopiques sont assez au point et leurs effets assez connus pour ne plus être considérées comme expérimentales.

A long terme, la chirurgie bariatrique diminue significativement la mortalité des patients en ayant bénéficié.

Les patients qui subissent une importante perte de poids doivent être suivis annuellement par une équipe multidisciplinaire qui, en plus de l’équipe chirurgicale (notamment attentive aux complications précoces et tardives), inclut des nutritionnistes, des psychologues et des médecins spécialistes. Une chirurgie plastique est souvent nécessaire.

 

Traitements non médicamenteux

Ils visent, en principe, la restriction calorique pour obtenir une réduction pondérale. Parmi les moyens utilisés, il y a le régime, l'activité physique et le soutien personnalisé.

 

Les régimes

Une alimentation riche en fruits et en légumes est à la base de la prise en charge.

Ils sont de plusieurs sortes :

• La restriction calorique "équilibrée" et modérée qui consiste à une diminution de 600 calories par jour par rapport à la ration habituelle. C'est elle qui a la meilleure efficacité sur le poids car elle permet de réduire le poids d'environ 5 kg en un an.

• Les modifications alimentaires sans restriction calorique : réduction des graisses, augmentation des fruits, céréales et légumes. L'effet est minime mais non négligeable : 2 kg à un an.

•Le régime méditerranéen, qui a fait ses preuves en terme de bénéfice dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Il est proposé chez les patients hypercholéstérolémiques, lorsqu'il existe une maladie des coronaires.

• Les régimes très basses calories : moins de 800 à moins de 600 kcal/j. Ils peuvent être sources de carences s'ils sont prolongés. Des morts subites ont même été rapportées.

• Les régimes pauvres en graisses où les lipides ne représentent plus que 10 à 15 % des apports.

• Les régimes hyperprotéinés, pauvres en hydrates de carbone (régime Atkins), mais riche en graisses et en protéines, n'imposant aucune restriction calorique, mais qui permettent d'augmenter la satiété. Des effets indésirables graves ont été rapportés.

• Le jeûne, se limitant à des apports uniquement de boissons exposent à des risques médicaux graves.

En pratique, les conseils diététiques sans accompagnement sont d'une efficacité modérée et limitée dans le temps (forte probabilité de reprise de poids).

 

L'activité physique

Plusieurs études ont montré que l'association de l'activité physique à un régime est plus efficace que chacun des éléments pris séparemment. Elle n'est pas nécessairement sportive, on préférera utiliser les activités physiques adaptées. Il est nécessaire d'encourager l'activité physique régulière par des moyens simples et progressifs.